Le burn out professionnel ou syndrome d’épuisement professionnel, correspond à un état de fatigue physique, émotionnel et psychique lié au domaine du travail. Observé, dans les années 70, chez les soignants, il touche maintenant toutes les professions.
Il se caractérise par :
- Un épuisement physique (fatigue extrême, douleurs corporelles…) ;
- Un épuisement intellectuel (troubles de la concentration, de la mémoire, difficultés de prise de décisions…) ;
- Un épuisement émotionnel (colère, pleurs, désespoir profond, incompréhension…) ;
- Un épuisement empathique (cynisme, froideur, perte de patience, comportements agressifs, tensions…) ;
- Un désintérêt pour la profession dans les conditions exercées et à cet endroit. Les personnes concernées sont souvent talentueuses, enthousiastes et motivées mais le processus d’épuisement s’installe progressivement à son insu.
La prise en charge du burn out fait partie de notre expertise par notre expérience de l’entreprise, notre vécu mais aussi nos spécialisations et intervention en prévention des risques psychosociaux dont le burn out est une conséquence.
Nos actions suivent un modèle évolutif en différentes phases de prise en charge individuelle afin de nous focaliser sur l’individu, chaque burn out étant différent une prise en charge en groupe ne peut convenir à notre méthode sauf pour une partie informative ou un échange.
Nous disposons à cet effet d’outils d’évaluation et de questionnaires spécifiques afin d’adapter la suite de l’accompagnement ciblé en personnalisé.
Depuis le bore out (ennui au travail) ainsi que le brown out (perte de sens du travail) a émergé et fait, également, partie de nos protocoles.
Nos interventions de type curatives sont adaptées aux prises en charge en entreprise… Nous restons persuadés, toutefois, que la meilleure action se situe dans la prévention afin d’agir sur l’absentéisme, le présentéisme et maintenir le personnel via une politique de bien-être adaptée. C’est pourquoi, nous intervenons eu sein des structures en terme de préventeur et de facilitateur de Bien-être et performance.
Il s’agit d’un syndrome touchant les parents exposés à un stress parental chronique et ne disposant pas ou plus de ressources suffisantes pour compenser ce stress.
Nous y retrouvons certaines caractéristiques comme :
- Le sentiment d’être épuisé (niveau physique, cognitif, émotionnel) ;
- La perte de plaisir et la saturation dans son rôle de parent ;
- Le manque d’énergie poussant à la distanciation affective ;
- La notion de contraste par la prise de conscience de ne plus être le même parent…
Ceci n’a donc rien à voir avec dépression, le burn out professionnel, le baby-blues ou la dépression post-partum. A noter, toutefois qu’un burn out parental puisse finalement toucher la sphère professionnelle et inversement et finalement mener à une dépression.
En raison de conséquences graves, une prise en charge efficace et adaptée s’avère indispensable. C’est pourquoi, sur base d’outil de diagnostic et d’outils d’accompagnement spécifiques issus de chercheurs au sein de l’Université Catholique de Louvain auxquels nous avons été formés ainsi que nos outils thérapeutiques, nous proposons un accompagnement sur mesure à la prise en charge du burn out parental.
Ce dernier, peut s’adapter à un travail individuel ou en groupe. Nous favorisons, d’autant plus, pour ce type de prise en charge, notre ouverture à un travail pluridisciplinaire en collaboration avec votre psychologue, médecin ou psychiatre.
Notre coaching mental auprès des sportifs ne serait pas complet sans une prise en charge allant au-delà de la performance et du bien-être.
Il s’agit, toutefois, de faire une différence entre la notion de surentraînement et celle du burn out sportif.
En effet, le burnout sportif est un état d’épuisement extrême, généralisé pouvant mener à une dépression et ayant un impact sur l’avenir de la vie en tant que sportif. L’état dépressif couplé à une réelle aversion pour la pratique impliquant un arrêt imposé.
L’état de surentraînement quant à lui se traduira plus par une difficulté d’exécution physique, une contre-performance, un épuisement général. Généralement, le sportif est en pleine ascension, ne percevant pas toujours les signaux d’alerte. L’anxiété, les troubles de l’humeur, l’évitement, les stress semblerait être des facteurs de prédisposition à une vulnérabilité individuelle face à l’épuisement.
En cas de surentraînement, le sportif aura tendance à augmenter ses charges d’entraînement afin de compenser la baisse de performance. Au niveau du burn out, il n’en est rien le tableau psychopathologique est celui de la dépression accompagnés parfois de symptômes psychotiques. La sévérité se situe dans la souffrance, la négativité face à l’avenir pouvant aller jusqu’aux idées suicidaires.
Il pourrait également être annonciateur de la fin de carrière de par les situations d’évitement conscientes ou non.
En d’autres termes, le sportif victime d’un burnout sportif retrouve sa santé mentale, physique et émotionnelle en stoppant sa carrière alors qu’un sportif surentraîné aura pour objectif la reprise de son activité sportive après une période de repos.
Il semble, toutefois, légitime de se demander si le burn out ne serait pas un syndrome de surentrainement ignoré et aggravé. Il ne fait nul doute, toutefois, que la prise en charge et la conduite thérapeutique sera différente suivant le diagnostic posé par le médecin sportif.