Clé 5 : Santé et sécurité au travail

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Le code du Bien-Etre au travail impose aux employeurs de veiller à la santé et sécurité au travail pour l’ensemble de leurs travailleurs. Il s’agit d’une de leurs obligations essentielles. Ce qui implique qu’ils doivent mettre en œuvre une série de mesures de prévention passant par l’adaptation des conditions ou des équipements de travail.

La santé au travail

C’est le premier point qui est assez connu des salariés de par le fait d’avoir des visites médicales liées au travail.  La santé est définie par l’OMS comme un « état complet de bien-être physique , mental, social et ne consistant pas seulement en un absence de maladie ou d’infirmité ».

Ceci englobe donc, par exemple : risques de maladies, vaccination, protection de la grossesse, surveillance médicale, fourniture d’équipement de travail adaptés, aménagement des locaux en matière de bruit…

La sécurité au travail

La sécurité au travail est une discipline qui a pour objet d’agir face à la protection de la vie et de l’intégrité physique des travailler via la prévention des accidents du travail.

Par exemple : vérification des raccordements électriques, entretien des véhicules et des machines, équipements de protections collectives et individuelles, normes incendies, sécurité sur chantier…

La sécurité au travail implique de nombreuses interactions entre les salariés et les installations techniques présentes dans les organisations.

Et au delà de ces deux piliers ?

Bien que ces deux thèmes soient les plus connus, la politique du Bien-Etre au travail s’étend sur 7 domaines régit par le Code, à savoir : santé, sécurité, risques psychosociaux, environnement, ergonomie, hygiène, embellissement des lieux de travail.

La santé et la sécurité au travail sont donc régit par la Politique de Bien-Etre au travail et donc par le Code Pénal.  Chaque structure composée d’un salarié au minimum se doit d’avoir un Service Externe de Prévention mais également un conseiller en prévention interne qui n’est autre que le dirigeant.  Mais ce dernier dispose d’un titre à double tranchant : Est-il toujours conscient de ses obligations à ce titre, des risques en cas d’accident, des documents à fournir en cas d’inspection ?…  Généralement, non !

Alors que la règlementation sur le Bien-Etre au travail a fêté ces 25 ans, avec de nombreuses évolutions comme l’intégration des troubles musculosquelettiques et les risques psychosociaux, la réforme des structures de prévention et l’adaptation au monde du travail…  Il a été constaté que les entreprises qui appliquaient la réglementation de manière optimale ont eu la capacité d’adaptation la plus rapide face à la crise de la Covid-19 afin de mettre en œuvre des procédures et des mesures de prévention adaptées.

L’enjeu se trouve, toutefois, plus ciblé au sein des petites structures qui estime, par manque de moyens humain ou financier ne pas pouvoir répondre aux besoins.  Et pourtant, de nombreuses mesures peuvent être imputées sans pour autant impliquer un investissement financier énorme tant au niveau matériel qu’au niveau humain.

Combien de temps estimez-vous utile de mettre en place la prévention dans votre entreprise ?  Disposez-vous d’un conseiller en prévention interne ? Est-il formé ? Connaît-il et maîtrise-t-il sa fonction ?  Dispose-t-il de formation et de recyclage ? En tant que dirigeant et conseiller en prévention, maîtrisez-vous vos obligations, les risques, les amendes… ?  Saviez-vous que le conseiller en prévention à une obligation de résultat ? …

La santé et sécurité au travail fait partie d’un grand tout qu’est la législation liée au Bien-Etre au travail, un bon départ mais si vous voulez en savoir un peu plus :

Sur les domaines du Bien-Etre au travail.

Et notre prochaine formation au sein de la Maison de la formation sur le sujet général :

Formation de base de la ligne hiérarchique en matière de Sécurité et Bien-Être au travail: Bases en termes d’obligations légales, responsabilités, rôles et outils.

Vous l’aurez compris, le placement d’un baby-foot, d’un canapé, d’une corbeille de fruit… peut favoriser le bonheur au travail et donc avoir un impact sur le Bien-Etre psychologique mais pour agir concrètement sur le taux d’absentéisme, de maladie, de rotation… il faut bien plus que cela sur base d’analyse de risques, de mesures adaptées…

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