Clé 7 : Confiance en soi et estime de soi
Beaucoup de personnes confondent estime de soi et confiance en soi. Mais ces deux thèmes sont bien différents.
L’estime de soi
Elle correspond à l’appréciation que nous nous faisons de nous-même. Une sorte d’auto-évaluation de ses valeurs, caractéristiques, comportements. Une bonne estime de soi implique la reconnaissance de nos qualités, nos forces, nos goûts, nos avis. Il s’agit donc d’avoir une vision positive de soi en termes de valeur. Ceci aura une incidence directe sur le fait de penser à soi, de se motiver, de se mettre en valeur ainsi que de se sentir à sa place. C’est la reconnaissance de ce que nous valons à nos yeux. Il est donc possible de se valoriser ou se dévaloriser en fonction de notre auto-critique.
Nous parlerons ici d’être fier de soi, d’auto-évaluation, d’auto-appréciation, de considération de soi.
La confiance en soi
Permettra d’agir, de prendre des initiatives, des décisions, d’oser, de croire en nous. Avoir confiance en soi, c’est croire à son potentiel, ses capacités…
Nous parlerons ici d’être sûr de soi, d’être capable de, se fier à ses capacités, ses compétences, croire en soi.
Quelle différence entre estime de soi et confiance en soi ?
Pour faire simple, la différence réside dans le ressenti et l’action. En effet, l’estime de soi s’apparente plus au sentiment alors que la confiance en soi suppose des actions. La première se construit dès l’enfance. Si l’enfant reçoit des paroles encourageantes, bienveillantes et des valeurs morales, l’estime de soi sera renforcée. La confiance en soi permet de faire face à des situations.
Par exemple, vous préparez un entretien d’embauche… Vous avez besoin d’une bonne dose de confiance en soi afin de ne pas perdre vos moyens face au recruteur. Alors que votre estime de vous permettra d’être convaincu par votre potentiel, vos compétences et vos capacités pour le poste.
Construire la confiance en soi
Sans une bonne estime de soi, il sera impossible d’avoir pleinement confiance en soi.
Sans la confiance en soi, vous ne prendriez aucune initiative, c’est donc un point important à développer. La confiance intérieure se développe d’ailleurs par la pratique de la méditation.
Sur base d’une bonne estime de soi et d’une confiance en soi développée, l’accès à l’affirmation de soi et à l’accomplissement personnel devient aisé.
En effet, une fois rassuré sur nos capacités d’action, il sera naturel de s’affirmer et de passer à l’action en mettant ses capacités en pratique. Nous parlons alors d’affirmation de soi.
Relever des challenges, prendre des risques, oser, agir apporte de la satisfaction personnelle qui entraînera une bonne image de soi et donc renforcera l’estime de soi.
Construction ou destruction ?
Il est donc important de favoriser la confiance en soi au sein des structures afin de favoriser les actions et le développement personnel des individus qui composent les équipes. Il s’agit, dès lors, de manier avec art la technique du feedback afin d’apporter du renforcement positif plutôt que de la dévalorisation pouvant réduire le salarié à une perte de confiance en ces capacités et pire encore à une perte de l’estime qu’il a de lui-même. Un « je suis nul, je ne vaut rien… » est bien pire qu’un « je ne sais pas si j’y arriverai ». La teneur des propos des dirigeants, des leaders sont donc primordiaux. Les mots peuvent être plus violents que les coups impliquant la construction ou la destruction des individus.
Il s’agit bien ici de violence au travail à partir du moment où une personne est menacée ou agressée, psychologiquement ou physiquement au travail. On entend par agression verbale des insultes, des propos diffamatoires, des plaisanteries…
Le harcèlement moral au travail est composé de diverses conduites ayant pour objet ou comme effet de porter atteinte à la personnalité, dignité, intégrité de la personne, de mettre son emploi en péril, de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant. De plus, pour être considéré comme harcèlement, les conduites doivent être abusives et durer un certain temps. Ces dernières se manifestent par des comportements, des mots, des intimidations, des actions, des gestes, des écrits unilatéraux.
Une étude récente de Liantis indique : 1 travailleur sur 5 aurait subit les cris et agressions verbales de ses collègues sur le lieu de travail en 2021.