Entre l’état de Flow recherché, le bien-être et les pathologies mentales qui menacent les sportifs de haut niveau, la fragilité et la vigilance est de mise.
Le mouvement guérit, certes mais quant est-il lorsque le corps est mis à rude épreuve ? Quand la performance dépasse le plaisir ?
Ce 24 janvier 2022, c’est la journée internationale du sport féminin et de l’éducation (sport et bien-être) … Petit coucou à nos sportives et sportifs de tous niveaux !
La guérison mentale par la pratique du mouvement date de l’antiquité, c’est aussi ce que nous validons en tant que sophrologue. En effet, les exercices et mouvements du corps sont intimement liés à la guérison de l’esprit. Entre psyché et soma, nous pouvons parler d’une unité indissociable.
Avant le Flow, le Bien-Etre
Dans la notion de Bien-être…, il y a l’aspect personnel, je me sens bien, je suis heureux… Mais il y a aussi un aspect professionnel : la politique du Bien-Etre au travail induit que l’employeur doit veiller au Bien-Etre physique et mental de son personnel. Cela fait partie de ses obligations légales. Mais alors quand parlons-nous de sport ? Pas vraiment, nous parlerons plutôt d’activité physique. La différence c’est la non-recherche de performance. L’activité physique permettra d’améliorer le bien-être psychologie en renforçant l’estime de soi, l’image corporelle, la qualité de vie, le sommeil…
Cela peut être la montée des escaliers plutôt que l’ascenseur, du stretching face à l’écran pour la prévention des TMS (Troubles Musculosquelettiques), un atelier sur le port de charge… C’est pourquoi, nous proposons de tels ateliers en entreprise pour répondre à la prévention des risques psychosociaux et la prévention de la santé physique.
Ensuite, l’état de Flow
En quelques mots, il s’agit d’un état mental atteint par un individu complètement plongé dans son activité avec un état maximal de concentration, plein engagement et satisfaction de son accomplissement. Ce concept a été élaboré par le psychologue Mihály Csíkszentmihályi, dans les années 70 et se retrouve dans de nombreux domaines et plus particulièrement dans le sport. Nous parlons aussi d’« être dans la zone » ou « flux », « expérience optimale…
En coaching mental, nous mettons en œuvre différents outils et pratique pour permettre à l’athlète d’atteindre cet état de flow qui correspondra aussi à son plein potentiel lié à la notion de motivation et plaisir.
Nous pourrions en parler bien plus longuement et en faire un article sur le sujet à lui seul mais, nous allons nous arrêter sur les caractéristiques du Flow découvertes par Mihály Csíkszentmihályi et complétées par la psychologue Kendra Cherry :
– Concentration intense (hyper-concentration) dans le moment présent par des objectif clairement définis (SMARTE) ;
– Disparition de distance entre sujet et objet ;
– Perte de sentiment de la conscience de soi ;
– Sensation de contrôle et puissance sur l’activité, la situation, l’action – sensation d’équilibre entre capacités (ressources) et le challenge (exigences) ;
– Distorsion de la notion du temps de par la concentration extrême et la vivance du moment présent, toutes les difficultés du quotidien s’efface temporairement ;
– Activité autolétique (activité en soi est source de satisfaction et se suffit à elle-même) ;
– Sentiment de potentielle réussite ;
– Sentiment d’expérience tellement passionnante que les autres besoins semblent négligeables ;
– Rétroaction immédiate (réussite, difficultés sont ajustés), le feedback est direct et immédiat.
L’état de flow est donc centré sur la motivation avec une immersion totale dans le moment présent, cette expérience suprême utilise l’intelligence émotionnelle au service de la performance (plein potentiel) et de l’apprentissage. Ce que nous pouvons comparer à la transcendance en sophrologie.
Mais cette recherche du Graal peut aussi mener à certaines pathologies du sport. Qu’en est-il ?
Pathologies mentales
Quand le sport devient néfaste… il finit par y avoir des risques de dysfonctionnement, nous pouvons alors observer des pathologies mentales telles que :
– Le syndrome de surentraînement ;
– Le burnout sportif ;
– La mise en place de la bigorexie ;
– La naissance de dysmorphophobie.
L’ensemble de ces pathologies seront abordés dans nos formations spécifiques en Sophrologie & Sport ainsi qu’en Coaching Mental. N’hésitez pas à nous écrire si vous êtes sophrologue et intéressé à vous former dans cette spécialisation ou si vous êtes éducateur sportif, moniteur sportif, coach physique, technique ou responsable de club ou fédération sportive et que vous souhaitez mettre en place cette formation pour vos équipes.
Tant en coaching mental qu’en sophrologie, nous mettons en place des outils permettant de garder l’équilibre entre le bien-être et la performance. La notion de plaisir doit toujours être au centre, toutefois, bon nombre de sportif manque de conscience corporelle (je sais cela semble étonnant) alors que cette dernière permet d’optimaliser leur performance et d’ajuster ou corriger les gestes techniques.