A ceux qui sont en chemin… d’un deuil quel qu’il soit.
Faire le deuil d’une personne ou d’une situation toxique n’est pas si évident, qui n’a pas vécu une situation de deuil source de changement et de résistance à celui-ci.
Chaque être est unique, a son propre rythme. Bien que le cheminement reste à vivre, il est possible de l’accompagner par la sophrologie mais aussi les fleurs de Bach® afin d’harmoniser les émotions vécues et d’apaiser les ressentis. Voici, ci-dessous, les étapes du deuil que chacun vivra à son rythme :
Etape 1 – Le Choc suite au deuil
C’est une étape courte, l’annonce de la rupture qui mène au constat. La personne semble sans émotion visible, elle n’entend pas l’information. La personne semble sidérée et incapable de réagir.
Par exemple : « Il est mort, je te quitte, vous êtes viré… »
Etape 2 – Le Déni
C’est l’étape du refus de croire ce qui est vécu. La personne rejette l’information, refuse la réalité. Parfois, l’individu s’enferme dans cet état comme dans un refuge, une zone de confort qu’il se crée. Il tente de continuer à faire vivre quelque chose ou quelqu’un qui n’existe plus en gardant ses affaires intactes, ajoutant ses couverts à table…
Par exemple : « Ce n’est pas vrai, je n’y crois pas, ceci n’est pas possible…. »
Etape 3 – Le deuil et la colère
C’est l’étape de la confrontation avec la réalité, l’individu prend conscience de ce qui se passe. Cette étape est source de marchandage, de révolte envers soi et les autres. L’individu conteste, accuse, peut faire des promesses à un être invisible afin que la situation de départ soit restituée. Suivant la personne, l’intensité sera variable. Il peut être constaté un enfermement, des contradictions mais aussi des pulsions de vengeance… L’individu lui-même s’étonne de ses comportements. Cette étape est difficile puisqu’il s’agit d’être confronté à la situation de non retour. Impossible de revenir en arrière, il faut faire le deuil ce qui est source de nombreuses émotions (accusations, reproches, remords, doutes, dégoûts, répulsion, agressivité…) C’est aussi une étape de victimisation.
Par exemple : « Ce n’est pas de ma faute, je ne suis pas d’accord, et si…. », « Ce n’est pas juste, je n’ai pas mérité cela, pourquoi m’avoir fait cela ?»
Etape 4 – Le deuil et la tristesse
C’est l’étape du désespoir, celle que j’appelle la tendance au lâcher prise.
Par exemple : « Que vais-je devenir, il n’y a plus d’espoir, plus jamais je ne serai aussi heureuse…. »
Etape 5 – La résignation
C’est l’étape de l’abandon de la lutte, après avoir tout tenté pour revenir à la situation perdue, l’individu ne voit plus son avenir et se laisse porter par la vie, les événements, cet abandon de la lutte peut être source de fatigue, de lâcher-prise…
Par exemple : « De toute façon la vie est ainsi faite, on n’y peut rien…. »
Etape 6 – L’acceptation du deuil
C’est l’étape où la personne accepte l’évidence de la perte de l’être cher, du travail, d’une relation amoureuse… L’espoir renaît car en l’acceptant, elle devient capable de se souvenir des bons moments mais aussi des moins bons. Elle commence à avoir plus confiance en elle, un état de mieux-être s’installe, les nuages s’estompent et elle peut envisager un nouvel avenir.
Par exemple : « J’y pense encore mais je me sens mieux…. »
Etape 7 – La reconstruction
C’est l’étape où une nouvelle organisation se met en place, où elle apprend à mieux se connaître, à découvrir ses ressources intérieures. C’est l’étape de nombreuses prises de conscience par rapport à son existence. Cette étape est source de confiance en soi, d’estime de soi, de développement personnel. La personne n’est plus victime mais acteur de sa vie, une nouvelle énergie émerge pour construire un avenir bon pour soi !
Par exemple : « J’ai un nouveau projet…. »
Bon cheminement,
Valérie