BURN OUT SPORTIF

Notre coaching mental auprès des sportifs ne serait pas complet sans une prise en charge allant au-delà de la performance et du bien-être.

Il s’agit, toutefois, de faire une différence entre la notion de surentraînement et celle du burn out sportif.

En effet, le burnout sportif est un état d’épuisement extrême, généralisé pouvant mener à une dépression et ayant un impact sur l’avenir de la vie en tant que sportif. L’état dépressif couplé à une réelle aversion pour la pratique impliquant un arrêt imposé.

L’état de surentraînement quant à lui se traduira plus par une difficulté d’exécution physique, une contre-performance, un épuisement général.  Généralement, le sportif est en pleine ascension, ne percevant pas toujours les signaux d’alerte.  L’anxiété, les troubles de l’humeur, l’évitement, les stress semblerait être des facteurs de prédisposition à une vulnérabilité individuelle face à l’épuisement.

En cas de surentraînement, le sportif aura tendance à augmenter ses charges d’entraînement afin de compenser la baisse de performance.  Au niveau du burn out, il n’en est rien le tableau psychopathologique est celui de la dépression accompagnés parfois de symptômes psychotiques.  La sévérité se situe dans la souffrance, la négativité face à l’avenir pouvant aller jusqu’aux idées suicidaires.

Il pourrait également être annonciateur de la fin de carrière de par les situations d’évitement conscientes ou non.

En d’autres termes, le sportif victime d’un burnout sportif retrouve sa santé mentale, physique et émotionnelle en stoppant sa carrière alors qu’un sportif surentraîné aura pour objectif la reprise de son activité sportive après une période de repos.

Il semble, toutefois, légitime de se demander si le burn out ne serait pas un syndrome de surentrainement ignoré et aggravé.  Il ne fait nul doute, toutefois, que la prise en charge et la conduite thérapeutique sera différente suivant le diagnostic posé par le médecin sportif.